Pendant ces trois jours, nous avons pu dialoguer avec les aînés et les gardiens du savoir locaux, et recevoir des enseignements traditionnels par le truchement de paroles, de cérémonies, de prières, de danses et de chants. Tout cela visait à écouter les voix et les expériences des disciples autochtones de Jésus et à mesurer plus profondément ce que signifient, de leur point de vue, à la fois la division et l’unité des Églises.

Nous nous posons la question : « Qu’est-ce que Dieu nous appelle-t-il, en tant que chrétiens canadiens, à faire ? » Parce que si un membre souffre, tous souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous se réjouissent avec lui (1 corinthiens 12, 26). Qu’est-ce que Dieu nous appelle-t-il à faire ? En termes simples : « Tout ce que nous pouvons, où que nous soyons. » Tout le monde a un rôle à jouer.

Dans notre monde brisé par la division et les conflits, une organisation guidée par l’amour du Christ et par la détermination à mener à bien son œuvre – et qui recherche l’unité au milieu de sa propre diversité sans précédent – est une chose de beauté