VIH/sida

VIH and SIDA

Nous, du Conseil de direction du Conseil canadien des Églises, invitons toutes nos Églises :

  • à écarter tout préjugé envers les personnes atteintes du VIH,
  • à extirper la stigmatisation et la discrimination à l’égard de tous ceux et celles qui vivent avec le VIH/SIDA,
  • à appuyer tous ceux et celles qui se consacrent au soin des personnes vivant avec le VIH et le SIDA,
  • à promouvoir toute forme appropriée de comportement susceptible d’enrayer la dissémination du virus
  • à faire pression pour que les médicaments d’importance vitale soient accessibles à tous ceux qui en ont besoin,
  • à exiger l’annulation de la dette des pays où la prévalence du VIH est élevée (reconnaissant que la conjoncture économique exerce une influence marquée sur la qualité de vie de la personne atteinte du VIH).

À la lumière de l’exemple et de la promesse de la résurrection, qui est célébration de la vie, nous invitons tous les membres de nos Églises à prendre soin de leur prochain en toutes circonstances et à édifier pour le peuple de Dieu une nouvelle demeure juste et pacifique.

Dieu notre Créateur, notre Rédempteur et notre Défenseur, venez, ne tardez pas.

Résolution adoptée à la réunion du 25 mai 2006 du Conseil de direction du Conseil canadien des Églises

Lettre au premier ministre

En tant que dirigeants nationaux d’Églises canadiennes et membres du Conseil canadien des Églises, nous sommes extrêmement préoccupés par l’impact humain de la pandémie du SIDA. Plus de 40 millions de personnes sont actuellement infectées par le VIH, tandis que l’an dernier, le SIDA faisait plus de 3 millions de victimes. Quinze millions d’enfants sont orphelins à cause du SIDA. Voilà des statistiques qui illustrent de façon éloquente le coût humain de ce fléau. Lettre au premier ministre

La force de la spiritualité chrétienne face à la souffrance qu’entraînent le VIH et le SIDA

Préparé par la Commission Foi et Témoignage du Conseil canadien des Églises, cet atelier offert lors de la Préconférence œcuménique précédant la Conférence internationale sur le SIDA, qui s’est tenue à Toronto, les 10 et 11 août 2006.

L’atelier a permis à des participants de deux continents de partager leurs réflexions pastorales et théologiques.

Deux des conférenciers ont présenté une approche plus pastorale du sujet, tandis qu’un troisième offrait une réflexion théologique fondée sur leurs présentations et sur sa propre expérience. Enfin, un quatrième intervenant s’est joint au groupe de spécialistes pour la période de questions

Le premier conférencier, le Rév. Philip Weaver, a traité de son travail à Casey House, un établissement de Toronto pour les personnes vivant avec le SIDA Il a parlé de l’évolution de sa ” passion compatissante ” alimentée par le traitement non chrétien de la femme de son oncle, morte des suites du SIDA. Profondément convaincu qu’il lui fallait aider ces personnes au lieu de les condamner, Philip a décidé de consacrer sa vie à aider les personnes atteintes du SIDA, à Toronto et au-delà. Ses réflexions inspirées de Écritures étaient centrées sur l’épisode de l’aveugle-né de Jean 9.

La deuxième conférencière, la Rév. Rosemary Nsofwa Molumo, secrétaire au développement communautaire auprès de l’Église unie de Zambie, a parlé de la nouvelle façon dont son Église aborde les questions sociales, dont le VIH /SIDA. Lors de leurs entretiens avec les personnes, les intervenants se butent à des obstacles d’ordre culturel et linguistique, ne serait-ce que d’un village à l’autre. Le concept de la mondialisation n’est guère utile, dans ce contexte : on s’attache plutôt à travailler auprès d’une personne, d’un village à la fois. La grande priorité est l’éducation, comme l’a confirmé sa collègue Joy M. Lubinga, coordonnatrice du Cercle de l’Espoir de l’Église unie de Zambie qui, lors de la période de questions, nous a entretenus de sa propre expérience de personne séropositive. Cliquez ici pour lire le texte intégral de la présentation de Rosemary.

Le troisième conférencier, le R.P. Gilles Mongeau, s.j, un théologien systématique qui a longtemps exercé son ministère auprès des personnes de Toronto vivant avec le VIH/SIDA, a présenté ses réflexions sur le deux allocutions précédentes. Le pouvoir de la croix, dit-il, est une force positive dans nos vies. Il a aussi proposé un retour à la ” commune tradition “, aux concepts du Moyen Âge, époque où il n’y avait pas de dichotomie entre tête et cœur et où les points de vue sociaux, politiques et théologiques étaient unanimes. Il voyait dans cet état de choses une façon de réconcilier nos divergences de vues sur le VIH/SIDA. Cliquez ici pour lire le texte intégral de la présentation de Gilles.

Des périodes de discussions animées, éclairantes et remarquablement ouvertes ont fait suite à cet atelier qui, présenté à deux reprises lors de la conférence, a fait chaque fois salle comble.

La séance fut ouverte, au nom de la Commission Foi et Témoignage, par la Rév. Chanoine Alyson Barnett-Cowan, qui a également animé la prière.

C’est Mme Moira McQueen qui a animé l’atelier et préparé la présente introduction.

Le Major Kester Trim (Armée du Salut), Mme Gail Allan (Église unie du Canada et Mme Mary Marrocco ont planifié et coordonné l’atelier, avec l’aide de Mme. McQueen.

La Commission et le comité de planification remercient sincèrement tous ceux et celles qui ont aidé à la préparation et à la présentation de cet atelier. Les présentations, toutes deux émouvantes instructives, ont contribué à la réflexion théologique actuelle sur la souffrance et l’espoir face au VIH/SIDA.

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